Un piano Steinway pour le Conservatoire
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Le Conservatoire de Lyon a acquis un nouveau piano pour sa salle de concert. L'investissement a été possible grâce au cumul, sur trois années consécutives, d'un legs. Le légataire, M. Elie André Clot, avait choisi de destiner les revenus d'un placement foncier (aujourd'hui entretenu par la Ville) à l'amélioration de l'enseignement des classes supérieures en piano. Le Steinway modèle C a été conjointement choisi par deux pianistes du Conservatoire : Manuel Schweizer et Franck Avitabile. Il a été acheté auprès de la société Backline & piano.
Franck Avitabile nous fait partager quelques photos du voyage à Hambourg avec Manuel Schweizer pour choisir le piano. : "une visite passionnante et très instructive".
C'est le collectif d'improvisation "Si noir que bleu" conduit par Manuel Schweizer qui l'inaugure publiquement le vendredi 6 décembre 2013 à 19h30 [En savoir +]
JR et Charlotte Le Bon : Insideoutproject à LYON !
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Le plus grand projet d’art participatif au monde « INSIDE OUT » passe par Lyon à l'occasion de la sortie du film "La Marche".
Après New-York, Venise, Amsterdam, Berlin, Rio de Janeiro ou encore Paris, la rue de la République dans le 2ème arrondissement de Lyon, sera recouverte de nombreux portraits d’hommes et de femmes qui défendent les valeurs de cette marche. Objectif: Coller 2500 portraits au sol et faire participer 250 bénévoles !
"Mon lieu secret", de Ernesto Timor
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Mon lieu secret. Des lyonnais dans l'oeil d'Ernesto Timor, est basé sur deux semaines de rencontre avec des lyonnais de tous horizons, qui posent chacun dans le décor qui lui semble le plus approprié, où résonne l'écho le plus sincère. Les fragments visibles de la ville, présents dans chaque image, composent au fil des pages un portrait intime de Lyon, vue par ses habitants. "On s'invente des lieux secrets ou les lieux secrets nous inventent?, s'interroge l'éctivain Dominique Sampiero dans une jolie préface. "Un portrait est le scintillement d'une présence !. Financé en partie grâce à une souscription réalisée durant l'été 2013, ce beau livre Mon lieu secret. Des lyonnais dans l'oeil d'Ernesto Timor est édité par Libel et est disponible sur LYon-Librairie (livraison par Amason.fr) -
Danse, la Cie Hallet Eghayan
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Première soirée 2013/2014 du Club Echappées Belles, entreprises partenaires de la Compagnie de danse Hallet Eghayan réunies autour d'une nouvelle représentation de "13 heures et des poussières...". Et beaucoup de plaisir de voir que, malgré le contexte économique tendu, les entrepreneurs demeurent plus que jamais sensibles à cette dynamique liant arts, sciences, sociétés et entreprises !
Plus d'infos sur : http://www.ciehalleteghayan.org/entreprise.html
La fontaine des Jacobins, avant et après rénovation
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La fontaine de la place des Jacobins, est l’oeuvre de l’architecte et sculpteur Gaspard André, également architecte du Théâtre des Célestins tout proche et du sculpteur Charles Delaplanche (pour les sirènes).
En 1877, à partir de financements privés, la Ville commanda à Gaspard André la réalisation d’une fontaine qui devait remplacer la grande fontaine classique érigée devant l’ancien bâtiment de la préfecture dans les années 1820. Elle fut inaugurée le 14 juillet 1885. La fontaine se compose de deux bassins circulaires surmontés d’une construction à arcades et colonnes abritant des statues.
Les statues représentent quatre artistes lyonnais de premier ordre : - Philibert Delorme (1510-1570) grand architecte de la Renaissance - Gérard Audran (1640-1703) graveur de Louis XIV à la manufacture des Gobelins. - Guillaume Coustou (1677-1746) sculpteur à qui l'on doit les chevaux de Marly et, à Lyon, la Saône et le Rhône de la place Bellecour. - Hippolyte Flandrin (1809-1864) peintre, élève d'Ingres et fameux pour ses décors d'églises. Au dessus du portique se trouve un petit temple grec, rond, à 8 colonnes, abritant une vasque de bronze. Sur son socle, on peut lire l’inscription suivante « La ville de Lyon aux artistes qui l’ont illustrée. Legs de M. Danton ». Les quatre sirènes de marbre sont de Delaplanche, sculpteur lyonnais de renom.
Une fontaine dégradée
Après un siècle et demi d’utilisation, cet ensemble monumental, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 18/05/1992, souffrait de plusieurs pathologies :
- altérations de ses sculptures (fractures, dépôts oxydés de calcite sur toutes surfaces, salissures et colonisations d’algues),
- dégradation générale de ses installations techniques (fontainerie, réseau électrique, étanchéité),
- fissuration des bassins, affaissement.
Les travaux de la fontaine portés par la Ville de Lyon ont consisté en diverses interventions, toutes conçues sur-mesure pour cette oeuvre :
- la remise à niveau du socle de la fontaine, suite à l’affaissement partiel de l’édifice, par un système d’injection de matière confortant le sol. - la réfection totale des margelles en marbre (déposées, nettoyées et restaurées, et pour certaines remplacées) et de l’étanchéité des bassins et la reprise des joints défectueux des bassins (comblement des fissures et étanchéification de tous les bassins par résine époxy).
- la restauration de l’ensemble monumental, statuaire et décors, que constitue la fontaine des Jacobins. Après l’analyse des prélèvements, en laboratoire agréé par les Monuments Historiques, les oeuvres ont été nettoyées de leur calcite et divers résidus par micro-abrasion, consolidées par imprégnation par compresses d’un produit spécifique pour les zones les plus fragiles (où le marbre se réduisait en poudre), puis nettoyées avec un soin particulier, également par compresse d’imprégnation sur les zones oxydées ou salées. Les opérations de restauration ont consisté ensuite à reconstituer, dans la limite des éléments initiaux connus, l’intégrité des statues en comblant les vides par pose de greffons de marbres, ou par ragréage avec un mortier spécifique pour les lacunes les plus modestes.
- la réhabilitation des installations techniques et la création ex nihilo d’un nouveau local technique comprenant les installations de fontainerie (refaites en inox), l’illumination de la fontaine et l’éclairage de la place. Le nouveau local permet de loger l’ensemble de ces équipements selon les normes de conditions de travail et de sécurité actuelles.
- La restitution du fonctionnement d’origine du système hydraulique vise à retrouver l’écoulement conçu tel celui d’un château d’eau, dit écoulement gravitaire, et la puissance du débit de l’époque (750 m3 / h) à l’aide d’une pompe qui pourra moduler les effets d’eau.
Lire sur Lyon-Actualités : "Secteur Unesco de Lyon, la place des Jacobins enfin rénovée" -
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